Evénement ! Pour fêter ses quarante ans, le Mustang Club of America a réuni les plus belles Ford Mustang sur le mythique circuit d'Indianapolis. L'argus.fr y a dépêché son spécialiste de la plus célèbre des Ford pour vous rapporter des clichés inédits.

Le Mustang Club of America, fondé en 1976, compte 85 000 membres (rien que ça !). Près de 1 500 d'entre eux se sont donnés rendez-vous les 2, 3 et 4 septembre 2016 sur le fameux Speedway d'Indianapolis, fierté de la capitale de l'Indiana.

Afin de représenter dignement nos couleurs durant cette célébration, l'équipe de L'argus.fr a rejoint « La capitale mondiale de la course automobile » (modestes, les Américains !) au volant d'une Mustang bien sûr ! Un cabriolet flambant neuf.

Commençons par cette Mustang pour les enfants. En 1965, les « kids » pouvaient, comme papa, conduire la célèbre Ford. Moyennant 12,95 $ ! Cette voiture à pédales, aujourd'hui très prisée, se négocie désormais autour des 1 000 $...

Les salariés du parc Legoland, en Floride, préfèrent les gros jouets. Pas moins de 435 kilos de briques en plastique leurs ont été nécessaires pour assembler cette Mustang grandeur nature ! Un bruiteur imite même le son du V8.

The King en personne, alias Richard Petty, le plus auréolé des pilotes de Nascar, a honoré le Mustang Club of America de sa présence. Pour ses 80 ans, son team lui a offert une Mustang « légèrement » préparée : 825 ch !

Parmi les préparateurs les plus connus, Roush Performance ne fait pas davantage dans la dentelle. Sa Mustang « Stage 3 » à compresseur développe quelque 670 ch. Le tout pour moins de 70 000 $ clefs en main.

Impossible de parler Mustang gonflées sans évoquer Shelby, partenaire de Ford depuis plus de cinquante ans. Intégrée à la gamme du constructeur, la GT 350 développe 526 ch et abat le 0 à 100 km/h en 4,3 s. Respect.

Shelby a profité de l'événement pour dévoiler une nouvelle création : la GTE. Un modèle accessible qui ne tire que quelques équidés supplémentaires du V8 de la Mustang GT (456 ch) comme du 4-cylindres Ecoboost (340 ch).

La première Mustang Shelby a vu le jour en 1965. Avec sa livrée blanche à bandes bleues et ses performances de premier plan, la GT 350, uniquement proposée en « fastback », est devenue un véritable objet de culte.

Les ultimes Mustang badgées Shelby, avant le retour du label en 2006, sont écoulées en 1969-70. Leur gueule béante permet de les identifier au premier coup d'œil. Le long capot de la GT 350 abrite désormais un 5,8 l (351 ci).

Un meeting de cette ampleur permet de découvrir des modèles inconnus chez nous. A l'instar de la GT/CS, commandée en 1968 par les concessionnaires californiens. Seulement 3 867 exemplaires ont vu le jour.

La qualité de certaines restaurations américaines dépasse parfois l'entendement. Ici un superbe cabriolet GT de 1966, chaussé de pneus Dual Red Line conformes à ceux proposés en option à l'époque. Une pure merveille !

Certains collectionneurs ont sorti leurs plus belles pièces. Comme ce dragster qui connut son heure de gloire il y a quarante ans. Grâce à son V8 429 ci biturbo, l'engin fusille le 400 m départ arrêté en 8,22 s, à la vitesse de 278 km/h !

Dans la série « curiosités », impossible de passer outre cette Mustang Sportroof 1969 au toit surbaissé, baptisée Chop 1. Du travail d'orfèvre, si bien réalisé que l'on pourrait s'imaginer en présence d'un modèle de série.

La plus célèbre des Mustang customisée reste sans conteste la GT 500 « Eleanor » de 1967, laquelle partage la vedette du film « 60 secondes chrono » avec Nicolas Cage. Rassurez-vous, les producteurs n'ont pas sacrifié une vraie Shelby...

La Mustang obtint de nouveau le rôle de pace car officiel des 500 Miles d'Indianapolis en 1979, à l'occasion de la sortie de la troisième génération. Ford a écoulé 10 478 coupés ainsi décorés. Deux moteurs au choix : V8 5 l ou 4-cylindres 2,3 l turbo.

A trois reprises, la Mustang fut désignée comme pace car officiel des 500 Miles d'Indianapolis. La première fois en 1964, année de naissance de la pony-car. 180 « clones » ont été assemblés pour les concessionnaires Ford.

Entrée en piste pour ce plateau dédié aux Mustang modernes, majoritaires durant ces trois jours de meeting, au grand dam des amateurs de Mustang « vintage »... Celles-ci représentaient à peine 30 % du parc.

Les rares anciennes en piste ne faisaient heureusement pas de la figuration. Pour preuve, ce coupé 1968, préparé aux petits oignons, en mesure de rivaliser avec les Mustang Boss et Shelby des années 2000.

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